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Message  laïko Mer 28 Nov - 18:55

hum... je fouille et farfouille...
mais je ne sais pas quel texte mettre (lequel est le moins pire?)
bon tant pis... jvais tout foutre sans même me relire ><

"Tous ses muscles n’obéissaient plus qu’à la musique, et sa tête, se mouvant en osmose avec la batterie, secouait ses boucles d’oreilles cliquetantes, comme un tambourin tziganes meublant les contres-temps. En son ventre vivait la basse, dont chaque note se répercutait dans ses entrailles à l’infini… et le reste, son corps, les cymbales, la guitare, les muscles de son cou, sa bouche haletante, ses chevilles, les violons, la voix, ses bras et chacunes de ses phalanges, tous existaient à l’unisson."

"Il y a un age où l’on prend concesience que le monde, ce n’est pas nous, que nous ne sommes pas le centre du monde, que le monde est grand et les gens, les façons de penser nombreuses. Lorsque l’on a pris conscinece de ça, on a soudain une prise de recul et l’on se regarde soi-même. Et on réalise que l’on grandit, que l’on vieillit, que notre temps n’est pas infini.et on a peur, soudain, peur de nous, de ce que l’on va devenir, de la persnnalité que l’on va avoir, de l’image de nous que l’on donnera aux autres. Et l’on apprend le sens du mot fatalité. Fatalité : on va changer, le temps passe, et nous sommes les enfants de nos parents. Et l’on se révolte devant la fatalité. On a peur, on ne veut pas ressembler à nos parents, et on a le sentiment que quelque chose nous y force, alors on se rebelle… mais on est impuissant devant cette force. Alors on se retourne vers nos parents. Et on les fuit, on les méprise, on les déteste. On fuit davant cette fatalité. Bien sur qu’au fond on les aime, mais disons plutôt qu’on les aimait, car maintenant on les a oublié, car on ne regarde plus que la fatalité."

celui-là me fait vraiment flipper quand je le relis.. ><
"Une violence jouissive qui vous prends à aux tripes et à la gorge, une violence inouïe qui naît au fond de votre poitrine et qui viens enfler dans vos poumons, pour éclater jusqu’à ma bouche ou elle se mute en un hurlement que je réprime de toutes mes force en enfonçant les dents dans ma lèvre, qui finit par saigner et le liquide chaud dans ma bouche me tire un large sourire féroce. Oui je ri de vous, mesdames, c’est moi en en cet instant la plus fière et la plus méprisante de cette ville, et mes cheveux sauvages flottent autour de ma tête, ils bougent en un rythme régulier et rapide, le tempo de mes pieds martelant le sol, qui font que j’accélère, que mon cœur brave tambour de la guerre accompagne. Et mon parapluie que je traîne et dont le bout métallique heurte le sol en claquements acides et sourds. Et je serre les poings, j’enfonce mes ongles sales dans la peau de ma paume, et ma peau se contraste entre un rouge sang et un blanc de la mort. Aujourd’hui je suis la reine, je marche d’un pas fier, j’écrase du regard tous ceux qui me regarde, vous ne pourrez plus que vous résoudrent à me haïr, tous si bons que vous êtes vous me détesterez, et moi en un rire sonore je pourrais éclater. C’est la rage qui m’habite, fille d’une langueur qui n’a que trop durer, aujourd’hui tout éclate je vais tout retourner. Et tout mon désespoir sera force et violence, je vais vomir en mots ce que j’ai dans le ventre. Je vais faire que tu m’aimes tu ne pourras plus t’en sortir, je vais te faire tomber à genoux et mourir. Je vais tout deviner de ce que tu désires, même tout ce que tu n’oses jamais dire. Je vais devenir la fille de tes rêves secrets, et tu ne pourras rien d’autre que m’aimer. Et à la fois dans ton cœur tu me détesteras, car tu sais malgré toi que je ne suis bonne qu’à attirer le mépris et le dégoût des gens qui croisent ma route."

"
« Bon, voila, vous pouvez y ailler. Ceux qui ont des affaires sur la table, ne les oubliez pas. »
Je n’ai ni portable, ni bijoux. Je reste assise, seule, au milieu du gymnase, lors que l’essaim de filles récupère leur parure. Puis elles se dirigent toutes vers les vestiaires. Les vestiaires bondés, l’odeur de transpiration, tout cela défile dans ma tête, et ça ne m’encourage pas à me lever. Au contraire. Je me laisse tomber en arrière. Mon dos entre en contact avec le sol frais du gymnase. Mes bras en croix, je refroidis peu à peu. Personne ne s’inquiète de mon sort, après tout, elles ont toutes un bus à prendre.
Je me fais violence, je me lève. Je me traine juqu’aux vestaires. Comme prévu, pas de place, odeurs d’une pièce trop petite pour 32 filles en sueur. J’hésite : lequel de mes deux t-shirt sent le moins mauvais ? je sens que mes joues sont rouges, je transpire encore sur les tempes, et ne parlons pas de mes cheveux. Marvellous.

Et dans le bus, c’est pire. Le 71 est bondé. Je suis presque obligé de tasser les gens à coup de pied pour me faire une place. Je me cale, coincée entre la place du chauffeur, la barrière de devant, une fille blonde dont je ne vois que le dessus du crâne et… Léo.
« Salut. Ca va ? »
Mais bien sur, je vais te faire la conversation, transipirante et rouge, dans un bus qui n’arrange rien, avec au moins quatre personnes à moins de 30 cm de nous qui s’ennuient et qui guettent la moindre conversation interressante. (je déteste parler quand des gens que je ne connais pas m’écoutent.)
« Non, je sors de sport »
« Je vois ça »
Ok…

Le trajet est extrèmement long. Léo lance desfois quelques commentaires ; je l’écoute, sans le regarder, il est derrière moi et mes yeux ne quittent pas la route. Je suis au premier rang. La vitre avant du bus est immense, j’ai l’impression qu’il englouit goulument la route. Je ne me lasse pas de se spectacle. Ca fait plus de mille fois que je prends le bus, et je viens de découvrir cette sensation.
Mais au bout d’un moment, je répond un peu plus aux tentatives-d’engager-la-conversation de Léo. Je me retourne un peu. Ses mains sont magnifiques. Le genre de main que j’aime : fine, avec des longs doigts maigres, les jointures des phalanges plus larges que les doigts, les ongles larges et arrondis. Je me surprend ne plus écouter sa voix sobre et profonde, à me perde dans la contemplation de ces mains. Puis je l’observe, sans discretion. Ses longues jambes maigres dans son slim, son polo noir, son visage particulier, ses yeaux verts qui ne me regarde pas quand il me parle, ses cheveux bouclés. Il est sexy, Léo, dis donc. Je suis à la bourre, ca fait combien de temps que je le connais ?
La chaleur du bus est à la limite du supportable. Je ferme les yeux, je me concentre sur ma respiration, bercée par sa voix basse fréquence qui fait vibrer mon ventre comme lorsque je joue de la basse. Il parle, soit il adore ça, soit il a compris que j’adorais ça.
Chez moi, je prends le chocolat, une bisotte et je me plante devant la télé. Je choisis le programme le plus stupide possible. Une série débile parlant d’une famille débile dont la fille débile est amoureuse d’un garçon débile (et moche en plus !). Lorsqu’ils s’embrassent, j’éteins la télé. Je branche l’ordinateur, m’affale sur le bureau écoute « i got the blues » des rolling stones. Mick Jagger, je t’aime. Même si ta voix ne me remue pas les tripes comme celle de Léo. "


bon voilà en gros ce que ca donne quand j'écris...
pitié, critiquez-moi ! nimporte quoi, des remarques, des impressions, tout ce que vous pensez est important pour moi, pour pouvoir réfléchir et progresser...

ps : c'est moi ou plus je poste et plus mes posts sont longs ? OO
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Message  1ô1ô1ô Mer 28 Nov - 21:27

ouais!!! j'ai tout lu!!! ^^! woaw....c'est vrai qu'il fait peur celui sur la "violence jouissive"!!!

C'est cool d'écrire comme ça!!!!! yeah....moi perso, je sais pas si j'oserais mettre tous mes textes....^^"
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Message  laïko Mer 28 Nov - 22:01

hum... en fait tu ne me dis pas ce que tu en penses ^^
tant pis si t'aimais pas et que t'as pas osé le dire ! parce que.... j'en mets un autre ! (oh yeah)
ben... maintenant que je suis lancée, on m'arrête plus ! (jrigole)
bounce <= à quoi sert ce truc ? (à quoi sert cette remarque ?)

bon

en fait, c'est le début d'une petite histoire (oserai-je dire le début d'un petit roman ? -non)
une petite musique d'ambiance ? (yen a d'autre au long du texte) http://www.radioblogclub.fr/open/133716/rock_around_the_clock/Bill%20Halley%20-%20Rock%20Around%20the%20Clock
let's go ! le début est bizarre mais...

"Je m’appelle Léa Michigen. J’ai 14 ans. Quand je me regarde dans un miroir, je vois quelqu’un de brun, aux cheveux courts coupés comme ceux d’un joli garçon ou ceux d’une femme d’affaire, puis des pommettes saillantes, un regard intelligent et un menton volontaire. Je ne suis pas belle. Je pourrai, mais ça ne m'intéresse pas. La personne que j’aime le plus, c’est ma mère. J’aime le rock’n’roll des années 50. J’ai peu d’amis. Je suis d’un naturel satisfait. Et j’adore mon chien. D’ailleurs, ce gros st Bernard d’amour est en train de baver sur la première page de mon cahier d’histoire. J’adore l’histoire, et les maths.
J’abandonne mes devoirs et je descends dans la cuisine. Ma mère est en peignoir, au téléphone, et elle se vernit les ongles de pied. J’attrape quatre œufs et une poêle dans le placard du haut. Pendant que le tout repose sur le feu, je donne à manger à bernard.
« Oh, tu sais, Léa, ça marche bien pour elle l’école, je n’ai pas de soucis à me faire, … oui c’est vrai, depuis que son père est parti…oui elle aurait pu, … oh mais tu sais qu’elle lui a pris tous ses vinyles ? Elvis Presley, c’est tous les soirs à la maison… »
Comme pour appuyer ses dires, je branche la chaine-hifi. « Jailhouse rock » volume maximal (http://www.radioblogclub.fr/open/148371/jailhouse_rock_/Elvis%20Presley%20-%20Jailhouse%20Rock). Ma mère me hurle de baisser le son. Non. Je n’aime pas que l’on parle de moi au téléphone.

Le lendemain, au collège, Cécile me raconte le drame de sa vie. J’adore cécile. Elle parle tout le temps, di toujours que « c’est horrible », et cela ne la dérange pas que je ne fasse que l’écouter en souriant.
« Tu ne trouve pas qu’il est mignon le nouveau, Lélé ? »
Un nouveau ? Je le cherche du regard, curieuse. Lèvres rouges, peau et cheveux fins et très clairs. Sourcils noirs. Il a le visage de quelqu’un de malade. Je demande à Cécile :
« Comment s’appelle-t-il ?
- Matthieu ! eh Lélé, t’étais où lorsque la prof l’a présenté ?
- Cécile ! arrête de parler à ta voisine !
Ha-la-la, Madame Delcourt, vous savez, si Cécile arrêtait de parler, ce serait la fin du monde.
A la récré, Damienne (que je n’aime pas trop) nous aborde vivement :
-eh les filles, vous saviez que Arnaud monte un groupe ? La classe, pas vrai ?
On dirait une mauvaise chanson. A chaque fin de phrase de Damienne, sa bande de copines glousse comme les cœurs des chansons françaises. Mais attends, Damienne, tu parles d’un groupe de rock ? Comme les Beatles ? Quelque chose en moi se réveille tout à coup.
Cécile est en train de rigoler, elle dit qu’elle veut être chanteuse, puis elle entame un opéra improvisé. J’adore quand elle chante. Elle rigole, mais elle chante bien, avec une voix chaude, comme celle d’un gospel. En face, la bande de potes d’Arnaud se retourne, et je remarque que cet Arnaud regarde Cécile différemment des autres (les autres la regarde en pouffant de rire, fidèle au stéréotype de l’adolescent de 14 ans). Lui, Arnaud, il ne rigole pas. Il y a un sourire dans ses yeux noisette mais sans raillerie, avec juste… de l’intérêt. Et sa bouche s’entrouvre tant il est concentré. A 17 heures, tout s’explique.
« Cécile, tu chantes dans mon groupe ? »
Ma meilleure copine qui parle tout le temps s’arrête soudain de me raconter comment sa mère a changé de métier lorsqu’elle avait lorsqu’elle a eu 36 ans et que c’était difficile parce que… Cécile s’est tue. Elle regarde Arnaud (10 centimètres de moi qu’elle).
Moi je le regarde aussi, et la chose qui s’est réveillée en moi toute à l’heure commence à s’agiter. Cécile bégaie :
« Euh, oui oui, enfin, pourquoi pas, mais, … enfin, je veux dire qu’est-ce… bref tu veux que je fasse quoi ? »
Arnaud sourit (il est plutôt pas mal d’ailleurs, avec ses jambes maigres, sa veste un peu militaire trop grande pour lui et ses cheveux en bataille)
« Viens vendredi soir, de 16 heures à 19 heures le collège nous prête la salle de musique. Moi je joue de la guitare, clément aussi, et le nouveau, Matthieu, ça fait deux ans qu’il fait de la basse, et il va jouer avec nous. Puis avec toi au chant, il ne nous manque plus qu’un batteur…
- moi je sais jouer de la batterie. »
Qui a dit ça ?
Apparemment c’est moi, vu que Cécile me regarde avec des yeux comme des soucoupes.
« Tu veux venir dans mon groupe, Léa ? »
Je ne sais pas jouer de la batterie ! C’est la chose en moi qui a utilisé ma bouche pour parler !
« Si tu veux, (c’est qu’elle continue, cette chose !) Je viens. Ca m’intéresse la musique.
- Ok ! Alors, à vendredi les filles ! » Lance Arnaud, qui s’en va aussi sec, non sans un clin d’œil.
Cécile-le-monstre-aux-yeux-comme-des-soucoupes se tourne vers moi.
« Tu joues de la batterie Lélé ? »
J’hausse les épaules, et tire une tête qui veux dire « Qui, moi ? ». Cécile a compris, elle rigole.
« J’ai vraiment envie de me mettre à la musique.
-Lélé, ça se voit ! Par exemple, là, tu viens de parler alors que personne ne t’as posé de question. »
J’éclate de rire. Je rigole rarement comme ça, si profondément et de manière aussi vraie. Etrangement, je me sens bien.
« Tu passes goûter chez moi ? »

Sur le chemin, Cécile me raconte que sa mère veux bien que sa sœur aie un piercing au nombril alors qu’elle, elle veut juste un tout petit tatouage sur la cheville et que sa mère hurle dès qu’elle en entend parler, et que c’est pas parce que Cécile est la plus jeune qu’il faut tout lui interdire… « C’est horrible »
On arrive chez moi, j’allume direct la chaîne et je mets « hound dog » (http://www.radioblogclub.fr/open/143721/hound_dog/Elvis%20Presley%20-%20Hound%20Dog). Pendant que Cécile attrape le nécessaire à crêpe dans les placards, j’écoute la batterie du morceau. Je suis concentrée au possible, assise en grenouille sur une vieille chaise de la cuisine. Tellement concentrée que je prends soudain conscience que je fronce les sourcils, et que Cécile s’est arrêtée de parler sans que je m’en rende compte. Elle est immobile, la farine à la main, et elle me regarde. Ma concentration s’est brisée.
« Lélé, tu l’aimes, hein, la musique ? »

Je médite lorsqu’on fait sauter les crêpes.
Cécile parle de son père qui arrive toujours en retard pour dîner et que sa mère n’est pas contente, mais que son père n’y peut rien, que c’est son travail, mais que ça tourne toujours en dispute et que ça fout la sale ambiance à la maison. « C’est horrible »
Moi je médite sur ce qu’elle m’a dit. Et plus je médite, plus je me dis qu’elle a raison. La musique… elle a toujours été avec moi. La musique ne m’a jamais forcée à parler, elle. Au contraire. La musique exprime à ma place. Oui, peut-être bien que je l’aime, la musique.

Jeudi matin, le cours de maths le plus long du monde.
« Lélé, t’as pas fait les exercices pour aujourd’hui ? Tu vas bien ? Ca n’a pas l’air d’aller ce matin…
-Cécile, pour la troisième fois du cour, tais-toi. La prochaine fois, tu viens en colle le mercredi après-midi. »
Cécile soupire, me lance un dernier regard, sourcils froncés. Moi, je garde les yeux dans le vide, la tête penchée sur la page blanche de mon cahier d’exercices.

Vendredi, à 16 heures, les 4èmes E ont fini leur semaine. Et la chose dans mon ventre fait des nœuds avec mon estomac et ma gorge. Je range mes affaires précipitamment, mon cœur résonne dans mes tempes. Cécile, si c’est possible, parle encore plus que d’habitude. « C’est horrible, vraiment, horrible, horrible, horrible »
Les garçons sont déjà devant la salle de musique, clément est en train de se débattre avec la serrure lorsque nous arrivons. Ils ont chacun leur instrument près d’eux, nous, les mains vides. Arnaud prend la clé des mains de clément, ce dernier se retourne et nous adresse un sourire gêné. La porte s’ouvre alors.
La salle de musique que je connais est bondée d’élèves qui jouent (mal) de la flûte à bec. Je n’avais jamais remarqué ce que je vois aujourd’hui. Un piano. Des amplis. Une batterie. Un micro. Des vieux classeurs en vrac sur des étagères en métal, et toutes sortes e petits instruments exotiques. Silence.
On est tous les cinq plantés au milieu de la salle, qui sent le renfermé, et on se regarde les uns les autres. Devinez qui brise la glace.
« Alors, on joue quoi ? »
Cécile a pris sa voix de fille-qui-assure.
« La dernière fois, on a répété « she loves you ». Vous savez la jouer ? (http://www.radioblogclub.fr/open/95860/she_loves_you_beatles/The%20Beatles%20-%20She%20loves%20you)
Je ne réponds pas. Cécile dit qu’elle l’entends souvent chez moi (je passe parfois des années 50 aux années 60…) et qu’elle connaît l’air et un peu les paroles. Les garçons branchent les amplis. Moi, je ramasse les baguettes posées sur le siège et m’installe à la batterie. « She loves you », ça donne quoi ?
Au 1, 2, 3, 4 de clément, tout le monde se met à jouer. Et là, l’extase.
Je découvre quelque chose de superbe, d’extrêmement agréable, de passionnant. La sensation de crée, et celle de faire partie d’un tout. Bien sur, je ne fais qu’improviser un rythme assez basique. Mais je sens que je progresse à chaque seconde, comme un morceau de carton qui se déforme peu à peu, pour devenir plus complexe et s’intégrer parfaitement au puzzle.
Cécile, pas très forte en anglais, remplace peu à peu les parole par des « lala la ». Les garçons, malgré quelques accros, assurent. Je dirais même que Matthieu est très doué. J’adore la basse. Elle lui va bien et ce son est magnifique. On recommence. Deux fois, trois fois, dix fois, douze fois. Inlassablement. Chaque essai surpasse le précédent. Je progresse et je m’enivre. Je ne fais plus qu’un avec cette batterie, avec cette musique, avec cet instant. Et je sens que tout le monde est dans le même état, c’est la même vague qui nous porte. Les yeux fermés, Cécile se lâche, sa voix viens de plus profond dans son corps. Chaque note de basse nous enveloppe et les guitares surfent sur cette vague sonore. On y est presque.
Seule ma batterie n’est pas vraiment fidèle au morceau des Beatles. La chanson tourne une dernière fois, et après un dernier accord, clément éteint son ampli.
« Raaaah c’était trop bien ! Je n’en peux plus.
-on fait une pause ? » Propose Cécile, qui semble revenir de loin.
Arnaud sort une boite de biscuits de son sac, un sourire malicieux sur le visage. Matthieu se masse les poignets. Je déclare de derrière ma batterie :
« La prochaine fois, j’amène des crêpes »
Arnaud me sourit
« La prochaine fois, c’est dans sept jours. »
"

alors ??? confused
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Message  1ô1ô1ô Mer 28 Nov - 22:14

woaw!!! c'est trop bien!!!!!!!

on monte un groupe???^^

('fin....faut d'abord que je termine "love me please love me" au piano.....^^)
1ô1ô1ô
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